Dans les semaines qui suivirent les attaques du 11 septembre 2001, des dizaines d’agressions furent signalées à travers les États-Unis contre des musulmans, des sikhs et autres minorités. Parmi ceux qui commirent ces agressions figurait Mark Stroman, qui avait commencé à « chasser les Arabes » en rôdant la nuit, tel qu’il le décrit. L’objectif était clair : cibler toute personne d’apparence moyen-orientale. Ses victimes étaient des immigrants du Pakistan, du Bangladesh et de l’Inde. Il en a tué deux, en plus d’aveugler partiellement un jeune homme du Bangladesh. Il a été arrêté, reconnu coupable et condamné à mort. Ironie du sort, dans les semaines précédant son exécution, le seul survivant des actes de Stroman est devenu son plus grand défenseur — Rais Bhuiyan, un musulman pratiquant, a amorcé une campagne pour sauver la vie de Mark au nom de l’Islam et de sa notion de miséricorde. Avec un accès sans précédent et des entrevues en profondeur, le film relate ce drame fascinant de vengeance, de changement et de pardon, ayant comme trame de fond le lien profond tissé entre Stroman et le cinéaste israélien Ilan Ziv. Pour la première fois dans la vie de Mark, la logique de haine commence à se dissiper, alors qu’il entame une introspection qui défie certaines de ses croyances les plus inébranlables, autant sur les gens que sur le monde dans lequel il vit. Un drame humain, puissant, porteur d’un message d’espoir en ces temps difficiles. |