Critique: The Umbrella Academy

• Distributeur : Netflix
• Réalisateur : Steve Blackman & Jeremy Slater
• Acteurs : 
  Ellen Page
• Tom Hopper
• David Castañeda
• Emmy Raver-Lampman
• Robert Sheehan
• Aidan Gallagher
• Mary J. Blige
• Cameron Britton
• John Magaro
• Adam Godley
• Colm Feore

Piste(s) sonore(s): Anglais, Français, Allemand, Italien et Espagnol

Sous-titre(s): Anglais, Français, Allemand, Italien et Espagnol

Il y a une si riche gamme de bijoux télévisuels que régulièrement c’est écrasant. Dès qu’un plat est terminé, l’assiette est enlevée et un autre plat savoureux apparaît – Love, Death & Robots, peut-être, alors que vous vous tapotiez encore le ventre avec satisfaction après le visionnement de Riverdale. Parfois, le palais aspire à quelque chose de simple pour le nettoyer. Ceci-dit, permettez-moi de vous présenter la dernière offre de Netflix: The Umbrella Academy, une adaptation de la série Dark Horse Comics de Gerard Way et Gabriel Bá.

Avec un nom un peu à la steam punk, concept qui peut paraître un peu simple mais … La voici: 43 femmes tombent mystérieusement enceintes, accouche à terme et ce en quelques heures à peine (mon Dieu, mais c’est une mauvaise journée). 7 des 43 bébés qui en résultent sont adoptés, apparemment sur un pressentiment, d’un milliardaire excentrique et reclus (eh oui, il en existe un autre!) Sir Reginald Hargreeves. L’intérêt porté par ceux-ci s’avère à juste lorsque tous sauf un d’entre eux développent des superpouvoirs. One – qui est connu sous le nom de Luther – est extrêmement fort. Two (Diego) est un vengeur d’arts martiaux. Three, c’est Allison, qui est… euh… rumeur. Quatre (Klaus) peuvent communiquer avec les morts. Cinq (sans nom) peuvent se téléporter et le dernier l’a fait vers une destination inconnue il y a 15 ans. Six pourrait se transformer en un monstre tentaculaire mangeur d’hommes, mais est maintenant mort. Et Seven (Vanya) est l’anomalie: pas de pouvoirs spéciaux du tout…

À mesure qu’ils grandissaient, le père les organisa sans scrupules en une équipe invincible de combattants du crime. Mais maintenant qu’ils sont adultes, ils se sont dispersés aux quatre vents et ne sont ramenés à la maison / à l’académie familiale que lorsque Daddy perd la vie. Juste au cas où vous ne seriez pas encore au fait de l’ambiance de la chose, il y a aussi un majordome parlant qui s’appelle Pogo…et c’est un chimpanzé qui parle sans compter mom qui s’avère à être une maman androide.

Le monocle de Daddy a disparu, laissant Luther suspecter qu’il s’agit d’un assassinat. Klaus ne peut pas appeler son ombre paternelle pour éclaircir la question, mais ils dansent tous un moment pour Belinda Carlisle et se sentent mieux. Puis une tempête électromagnétique dépose leur frère disparu, Five, dans la cour. Il a l’air identique a son portrait d’enfance mais a maintenant 58 ans parce qu’il vient d’une vie de pèlerinage  dans le futur.

De plus un duo d’assassins au cœur sensible, a suivi le numéro cinq dans le passé, car il est revenu pour sauver le monde de son anéantissement apocalyptique, qui est dû dans huit jours.

C’est une aventure clichée savoureuse: une émission de super-héros avec des enjeux potentiellement intéressants sur le dysfonctionnement familial, principalement porté par Ellen Page en tant que mouton noir, Robert Sheehan qui est un junkie en constante rechute et même le combat des frères pour le titre de leader, le tout est simplement délectable .

J’embarque, je suis complément investie dans le bateau académicien, une fin épic pour une aventure de 10 épisodes incroyablement bien conçus. Je suggérerais que vous me rejoigniez immédiatement sous le parapluie, jusqu’à ce que la pluie sans fin de la qualité à l’extérieur s’arrête.