Critique et entrevue de film documentaire 350 days
350 Days détourne le rideau sur le lourd tribut subi par les lutteurs professionnels sur la route 350 jours par an, une lourde charge pour leur corps, leur famille et leur psychisme.
Détails
- Sites officiels: Facebook officiel | Instagram officiel | Site web
- Pays: USA | Canada
- Langue: Anglais
- Date de publication: 12 juillet 2018 (États-Unis)
Le glamour de la lutte professionnelle sont indéniables, ces personnages deviennent des « dieux parmi les hommes » qui sont idolâtrés à chaque nuit par des milliers de fans en délire. Ce que l’on ne voit pas toujours, cependant, c’est le calendrier de voyage épuisant et accablant auquel ces lutteurs sont soumis. C’est l’objet premier de ce documentaire.
Fondamentalement, le principe est que les lutteurs passent 350 jours sur la route chaque année, un ridicule qui rend la vie de famille simplement impossible et favorise la consommation de drogue, la promiscuité et l’alcoolisme. Des lutteurs tels que Bret Hart, Greg Valentine, Paul Orndorff, la superstar Billy Graham, Superfly Jimmy Snuka et Ted DiBiase (pour n’en nommer que quelques-uns … il y a vraiment beaucoup de lutteurs pour donner de brèves observations ) sont interrogés sur ce c’était comme voyager d’un endroit à l’autre dans des fourgonnettes, des autobus et des avions et ce que cette expérience leur a personnellement causé.
En fin de compte, je pense que l’appréciation de « 350 jours » dépendra du nombre de documents de lutte qu’ils ont été visionnés. Pour quelqu’un comme moi, qui examine tout ce qui touche au sujet, il n’y a pas vraiment une tonne d’informations nouvelles. Malgré tout, c’est formidable d’entendre à nouveau parler de « l’ancien temps ». Pour ceux qui sont peut-être un peu plus récents dans ce genre de matériel, cependant, cela pourrait être plus révélateur en termes de style de vie que la lutte professionnelle engendre.
Ce qui suscitera l’intérêt de tous les téléspectateurs, ce sont toutefois certaines des dichotomies présentes dans l’information. Par exemple, bien que tous les lutteurs déplorent la douleur physique et le temps passé sur la route qui vient de la profession, tout le monde ne changerait rien ou reviendrait et recommencerait. En outre, alors que certaines personnes imputent au voyageur / style de vie ses comportements sauvages, d’autres (comme Lanny Poffo) en assument la pleine responsabilité. Il est intéressant d’entendre comment ces vieux lutteurs traitent leurs comportements passés.
Dans l’ensemble, c’est un beau documentaire sur le monde de la lutte professionnelle. Comme je l’ai dit, l’appréciation peut varier un peu en fonction de vos connaissances antérieures sur le sujet, mais dans les deux cas, il s’agit toujours d’un travail solide. Voir à nouveau quelques-uns de mes anciens héros d’enfance devant la caméra vaut largement la peine d’être vu.