Spider-Man City, le premier jeu de Marvel’s GamerVerse. En dépit d’un nom ridicule et d’un concept loufoque selon lequel notre histoire est basé sur une histoire de jeu vidéo, l’écrivain Dennis «Hopeless» Hallum crée un script qui parvient à définir ce qui a rendu le récit du jeu si attachant. Apprendre à connaître cette version alternative de Peter Parker, un peu différent de la version classique de la bande dessinée, s’est avéré attachant tout au long de la campagne du jeu vidéo. Il est fascinant de voir Hallum changer réellement de médium et mettre la plume à la bande dessinée. Au lieu de créer des scènes traditionnelles plus longues, Hallum divise le déroulement de l’action et utilise l’histoire pour créer des scènes qui servent de vignettes. Stan Lee et Steve Ditko ont pour la première fois introduit dans les bandes dessinées de voir le conflit entre Peter et Dr. Octopus se développer aux côtés de plusieurs autres méchants. Peter n’avait pas à s’inquiéter d’un méchant en particulier, car il y avait plusieurs méchants à craindre à tout moment. Voir Peter errer à travers certaines de ses interactions personnelles dans sa vie quotidienne confère au problème une sensibilité enracinée.

Bien que le problème soit un débouché impressionnant pour le héros de la Playstation, il peut être légèrement décourageant de considérer qu’il s’agit d’une adaptation du jeu vidéo. Les lecteurs assez intéressés par la propriété sont susceptibles de prendre ce livre dans l’espoir de trouver quelque chose de nouveau et de saisissant. Le scénario de Hallum associe tous les éléments fascinant du jeu et le dialogue révisé est impressionnant. Même certaines transitions de scènes d’un moment à l’autre sont vraiment intéressantes. J’espère que quelqu’un chez Marvel remarquera comment cette histoire est construite et adoptera une approche similaire à celle d’autres séries. Surtout s’il s’agit du début d’un gameverse. La question bascule d’une scène à l’autre toutes les trois pages et crée un rythme vertigineux et enchanteur qui attirera immédiatement l’attention du lecteur.

Michele Bandini capture quelques moments incroyables avec Spider-Man. Les couleurs de David Curiel sont excellentes tout au long du numéro. Le seul défaut de l’œuvre réside dans certaines des expressions faciales les plus atténuées des personnages. Par moment la représentation de Spider-Man par Bandini est beaucoup plus réaliste que celle de Peter Parker. Les arrière-plans de certaine case peuvent aussi être douteux mais c’est quand même simplement à quelques rares occasions. Bandini réussit très bien à capturer les moments comiques avec une partie du timing et à jouer brillamment du crayon. Certaines scènes avec des personnages en mouvements fluides ont l’air fantastique et apparaissent comme les séquences visuelles les plus inspirées du numéro. Il semble également que Bandini ait plus de facilité à dessiner des éléments surnaturels ou des masques, par opposition aux humains.

Verdict final: Si vous n’avez pas joué au jeu sur PS4, Spider-Man City at War # 1 de Marvel est un achat facile. Si vous avez déjà joué au jeu, la bande dessinée ne constitue pas un élément essentiel, mais mérite tout de même un coup d’œil attentif!

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